Le texte stipule que l’opticien peut désormais adapter la prescription de verres correcteurs et les corrections optiques des lentilles de contact, après un examen de la réfraction (sauf opposition du prescripteur mentionnée sur l’ordonnance). Il doit, cependant, avoir l’accord écrit du prescripteur.
Pour faciliter les choses, le législateur a tout de même ajouté qu’en cas d’absence de réponse dans un délai de dix jours ouvrables, l’accord est réputé favorable. C’est ce détail qui a fait tiquer le Snof, le SNAO et les CNO orthoptie et ophtalmologie. Tous y sont opposés et soulignent qu’il est « en contradiction avec les accords préalablement établis lors des réunions de travail avec le ministère de la Santé ». Ils viennent donc de déposer un recours en annulation auprès du Conseil d’état.
Selon eux, cette modification du décret initial est dangereuse pour la santé visuelle des patients. Ils estiment que l’accès aux équipements d’optiques ne pose aucun problème en France.