Le Baromètre de la myopie en France, (étude réalisée en juillet 2023 par Ipsos pour l’Institut d’Éducation Médicale et de Prévention) a mis en lumière le déficit d'information sur ce sujet.
Ainsi, un Français sur deux ne sait pas que la myopie peut être freinée. Les habitudes des plus jeunes et la non intervention des parents est aussi problématique: plus d’un quart des parents (27 %) déclare que son enfant passe en moyenne moins de deux heures par jour dehors en semaine et la pratique des activités en vision de près (écrans, lecture…) est en moyenne de 5h29 par jour en semaine chez les enfants (plus de 8h pour les 14-17 ans.
Quant au suivi ophtalmologique des enfants, il laisse, lui aussi, à désirer: 38 % des parents d’enfants n’ayant pas de problème de vision diagnostiqué, les emmènent consulter seulement tous les 4/5 ans ou moins souvent.
Seuls 17 % des Français savent que la myopie peut entraîner des complications et à peine 2 sur 5 ont conscience que plus la myopie apparaît tôt, plus elle risque de devenir forte avec un risque de complications à l’âge adulte.
Enfin, les solutions pour ralentir la progression de la myopie ne sont connues que d'un sondé sur deux.
La Semaine nationale de la myopie
Cette première édition a pour mot d’ordre : « La myopie, ça se freine ! » à travers différentes actions :
- une forte mobilisation des ophtalmologistes et pédiatres ;
- le lancement d’un « carnet de suivi de la myopie » à titre expérimental ;
- l’implication des partenaires de la campagne : dépistages dans les écoles par l’association Helen Keller, animations chez les opticiens partenaires d’Essilor (dépistage visuel des familles, sensibilisation sur les verres de freination…) et de Coopervision, campagne de sensibilisation menée par les maisons Acuitis sur le sujet de la myopie évolutive et les solutions pour en ralentir la progression.