La Fédération du Commerce Coopératif et Associé se félicite du plan de relance présenté par le Gouvernement. Elle salue notamment "la perspective de reconstruction durable de l’économie sans se départir d’une finalité à la hauteur des enjeux environnementaux". Cependant, elle demande que les besoins du commerce physique ne soient pas sous-estimés et qu’un véritable volet commerce du plan de relance dessine le paysage commercial que l’on souhaite pour la France de demain.
Des besoins colossaux de financement à la transformation
La FCA souligne que les nouvelles normes réglementaires (environnementales, sécuritaires, d'accessibilité handicapé, de transformation des logiciels de caisse…) de ces dernières années freinent la croissance et le développement des commerces physiques. Parfois, cela remet en question leur existence sur les marchés où la concurrence du commerce en ligne est exacerbée. Or, le commerce physique est un pourvoyeur d’emplois sur le territoire, un contribuable non délocalisable, et donc un opérateur économique majeur. Le commerce physique doit donc être accompagné pour se transformer. La FCA demande que le plan de relance soit à la hauteur des enjeux de cette transformation et se tient à disposition des acteurs publiques pour échanger sur des mesures de simplification structurantes pour le commerce.
Aider tous les commerces physiques
Le plan de relance n’est pas un plan de crise mais un plan d’avenir. C'est pour cela que la FCA demande que les besoins du commerce physique ne soient pas sous-estimés. Le volet commerce de ce plan doit être pensé en imaginant le paysage commercial souhaité pour demain, car faire le choix d’un accompagnement insuffisant des commerces physiques, c’est faire le choix d’un commerce uniquement digital. Le plan de relance envisage de créer des foncières pour redynamiser le commerce de centre-ville. La FCA se félicite de cette priorité donnée à la revitalisation indispensable des centres-villes, mais alerte sur l'importance d'avoir une vision d'ensemble. En effet, les centres-villes bénéficieront d’une priorisation dans les futures stratégies d’implantation et de développement. Or, il est indispensable d'aider également les commerces de centre-bourg et de proche et lointaine périphérie car tous ces acteurs répondent aux besoins multiples d’une clientèle hétérogène. Leur disparition conduirait à la digitalisation de la réponse à ses besoins et non au renforcement des commerces de centre-ville. La FCA conclue qu'"Il est indispensable que, dans une perspective de cohérence, le volet commerce du plan de relance, soutienne TOUS les commerces PHYSIQUES".