En réponse aux Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France), l’AOF (Association des optométristes de France) appelle à construire une filière inclusive.
L'Association se dit déçue "que l’unique proposition à destination des opticiens-lunetiers concerne la mise en place de sanctions". Cette réaction fait suite aux recommandations du Snof lors d'une conférence de presse organisée le 5 février dernier. Le syndicat y appelait notamment les Pouvoirs Publics à "instaurer un dispositif de règles et de sanctions professionnelles pour les opticiens-lunetiers (et les orthoptistes)".
L'AOF souligne que selon le rapport IGAS-IGAENR, il n'y a pas réellement d’amélioration des délais d’attente depuis près de 10 ans, malgré le fort développement du travail aidé . Pour améliorer l’organisation de la filière visuelle, elle appelle donc à s’appuyer davantage sur les opticiens-lunetiers et liste ces 5 priorités issues du rapport:
La construction d’une stratégie globale pour la filière visuelle incluant fortement les opticiens-lunetiers. De par leur compétence, leur nombre, et leur répartition géographique, ils sont la ressource la plus accessible de la filière.
La publication d’un décret de compétences reflétant la réalité de pratique, et de lieux d’exercice, des opticiens-lunetiers.
Permettre la mise en œuvre de la téléconsultation pour les opticiens-lunetiers
Une nouvelle formation dès la rentrée 2022 au niveau licence pour les opticiens-lunetiers.
La mise en œuvre de pratiques avancées à destination des opticiens-lunetiers et des orthoptistes