Le SNAO s’étonne de la tolérance de certains élus locaux pour ces pratiques dont plusieurs s’apparentent à des fraudes ou à un exercice illégal de l’orthoptie. Le syndicat signale notamment que :
- Des centres de santé facturent de faux actes et utilisent des assistants médicaux et opticiens pour effectuer des tâches réservées aux orthoptistes.
- Des professionnels de santé se mettent dans l’illégalité après des formations en pratiquant des spécialités neuro-visuelles réservées aux orthoptistes.
- Des praticiens exercent avec des diplômes étrangers non validés en France.
Il indique également qu’un scandale récent, en Charente-Maritime, a révélé l'exercice illégal par des opticiens via la télémédecine avec un ophtalmologue en Guadeloupe.
Pour remédier à cet état de fait, le SNAO souhaite un accès direct aux orthoptistes pour libérer du temps médical et un encadrement législatif plus stricte de la télémédecine. Le syndicat demande également l’introduction d’un numéro RPPS pour sécuriser l'identité des orthoptistes, l’instauration de règles professionnelles pour les opticiens et les orthoptistes et l’interdiction d’ouvrir de nouveaux centres de santé dans les zones déjà surdotées.